Déontologie

La conservation restauration d’œuvres a pour but de sauvegarder un patrimoine, en mettant en avant le travail d’artistes et ceci dans le souci de transmettre les œuvres aux générations futures.

Les œuvres sont des témoins du passé et donc uniques et irremplaçables. Le restaurateur a donc le souci de conserver les matériaux originaux et leur vieillissement naturel en prenant en compte la signification culturelle, historique, esthétique et artistique de l’objet.

On distingue la conservation  de la restauration. La conservation consiste à ralentir les processus de dégradations d’une œuvre. Il s’agit par exemple de traitements de consolidation, de fixage, d’assainissement, l’élimination de campagnes de restauration défectueuses…

La restauration s’attache à redonner une lisibilité et une valeur esthétique à l’oeuvre, dans le plus grand respect de l’intention originale. Elle englobe par exemple les traitements des lacunes, les comblements, les masticages et les retouches…

La conservation et la restauration sont donc deux étapes différentes mais complémentaires. Alors que la conservation définie la santé matérielle de l’œuvre, la restauration s’occupe de sa valeur esthétique.

Dans l’éthique du métier, trois principes généraux sont à respecter :

  • la lisibilité de l’image, ce qui implique le respect physique et esthétique de l’image originale.
  • La compatibilité des matériaux de restauration avec les originaux afin d’assurer une stabilité physique et chimique.
  • La réversibilité des techniques employées car toute intervention peut être remise en question d’une époque à une autre.

Ces principes et ces valeurs sont celles employés dans l’atelier.